Ces arcs-en-ciel faisaient leur apparition dans les fenêtres d’Ahuntsic-Cartierville il y a tout près de deux ans. (Photo : Archives JDV)

Cela fait maintenant tout près de deux ans que la COVID-19 a bousculé nos vies. Au départ, il ne s’agissait que d’une rumeur en provenance de la Chine, mais c’est le 13 mars 2020 que tout a changé lors du déclenchement de l’état d’urgence sanitaire dans la province. 

La veille, Québec avait annoncé des mesures très sévères pour éviter la propagation du coronavirus. François Legault avait notamment suggéré aux entreprises et aux gestionnaires des entreprises privées de permettre à leurs employés de faire du télétravail; puis, le 13 mars, le secteur de l’éducation avait été complètement fermé

Dans ces premières journées de crise, des résidants de l’arrondissement se trouvaient à l’étranger. Deux d’entre elles, une en France et l’autre en Espagne, avaient vécu tout un périple pour revenir au Canada. 

Par la suite, la pandémie s’est répandue dans les résidences pour personnes âgées, où les établissements de l’arrondissement n’ont pas été épargnés, notamment au CHSLD Laurendeau

Depuis deux ans, ce sont cinq vagues distinctes de COVID-19 qui ont frappé le Québec et plus particulièrement Ahuntsic-Cartierville. Les mesures sanitaires ont été assouplies et renforcées selon le sommet des diverses vagues. Au total, ce sont 528 résidants de l’arrondissement qui sont décédés des suites de la COVID-19 depuis le début de la pandémie. 

Le portrait actuel

Il y a deux semaines, la Dre Mylène Drouin mentionnait que la cinquième vague était maintenant « derrière nous » en plus des nombreux allègements aux mesures sanitaires qui avaient été présentés au préalable. Puis, la semaine dernière, le Dr Luc Boileau, directeur national de santé publique, a dit que le masque serait bientôt seulement recommandé. 

Jeudi matin, une autre nouvelle importante : les « cas contact » de COVID-19 ne présentant pas de symptômes de la maladie n’auront plus besoin de s’isoler dès samedi (demain). Jusqu’à hier, le gouvernement invitait les cas contact à s’isoler complètement pendant cinq jours. 

« Là où on est rendus dans l’évolution [de la pandémie], on est à l’aise avec le fait que les personnes puissent vivre un isolement modifié. […] Bien sûr, si on développe la maladie, on s’en va chez nous, mais si on n’a pas de symptômes, on peut se surveiller et éviter les sorties pour protéger les autres. Évidemment, le risque de contagion change si on a déjà fait l’infection ou si on est vaccinés trois fois », a expliqué le Dr Boileau en conférence de presse. 

Le nombre d’éclosions actives sur le territoire montréalais (Crédit: CIUSSS du Centre-Sud-de-l’île-de-Montréal)

La mesure du nombre de cas n’est pas très élevée depuis plusieurs semaines, entre autres à cause des difficultés sur le plan de l’obtention des tests. Tout de même, Ahuntsic-Cartierville recense moins d’une dizaine de nouveaux cas par jour. Sur l’île de Montréal, le nombre d’éclosions ne cesse de chuter, passant de 134 à 64 lors de la dernière semaine dans les milieux de soins seulement. 



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