Il y a quelque temps, la Commission scolaire de Montréal (CSDM) a procédé à des changements sur les plans de son appellation et de son modèle de gouvernance, à la suite de l’adoption du projet de loi 40 par Québec et la transformation des bureaux administratifs des commissions scolaires en centres de services. Voici un portrait de la situation.
Sans tambour ni trompette, la CSDM est passée à une nouvelle étape en juin 2020 en adoptant une nouvelle identité et en réorganisant certains pans de sa structure.
À l’origine, la Commission des écoles catholiques de Montréal (CÉCM) a été fondée en 1846 et regroupait alors l’ensemble des élèves catholiques francophones et anglophones de l’île de Montréal. Cent cinquante ans plus tard, en 1998, la CÉCM devient la commission scolaire de Montréal (CSDM) après l’adoption de la loi prévoyant la division du territoire québécois en commissions scolaires basées sur la langue.
Le 15 juin 2020, la CSDM change encore une fois d’identité pour devenir le Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM), à la suite de la nouvelle loi adoptée sous le baîllon par la majorité des députés de l’Assemblée nationale en février dernier. Cette loi promulgue la réforme des commissions scolaires et l’abolition des postes de commissaires.
« C’est une nouvelle étape dans la longue histoire de notre organisation (…) le Centre de services scolaire de Montréal adopte progressivement sa nouvelle identité tout en poursuivant ses activités scolaires et éducatives relatives à notre mission », a écrit dans un communiqué Robert Gendron, directeur général du CSSDM.
Plus qu’un nom
Outre le changement d’appellation, c’est avant tout un nouveau modèle de gouvernance qui a été mis en place progressivement par Québec; les commissions scolaires sont devenues des centres de services, notamment.
Selon le gouvernement de François Legault, ces changements se veulent une façon de rapprocher les élèves ainsi que les personnes qui les entourent du processus décisionnel au sein de la gouvernance scolaire.
De manière concrète, selon ce nouveau type de gouvernance, chaque citoyen peut participer au système éducatif. Un parent, un élève, un membre du personnel et même un citoyen lambda peut dorénavant avoir son mot à dire au sein du conseil d’établissement, du comité de parents, du comité d’élèves ou encore, du conseil d’administration.
Outre cela, d’autres nouveautés s’ajoutent à ce modèle de gouvernance. On note la création d’un comité d’engagement pour la réussite des élèves, l’amélioration des canaux de communication ou encore, des conseils d’administration formés de parents, de membres issus de la communauté, et de membres du personnel.
Un processus progressif
Pour l’instant, le CSSDM est encore dans une phase de transition vers ses nouvelles fonctions; les nouveaux administrateurs devraient normalement entrer en poste à partir du 15 octobre 2020.
Il reste maintenant à voir ce que ces changements apporteront réellement une fois mis en place et comment ils viendront influer sur la réussite scolaire des élèves.
Au moment de mettre cet article en ligne, journaldesvoisins.com n’avait pu obtenir d’entrevue avec un porte-parole de la CSSDM.
Pour plus de détails sur cette transition, vous pouvez toujours consulter ce document mis en ligne par le Gouvernement du Québec.
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