Les journalistes écrivent aujourd’hui au quotidien ce qui sera l’histoire de demain. La pandémie de COVID-19 fait partie de ces événements que les générations à venir voudront explorer. Très certainement qu’ils trouveront matière à satisfaire leur curiosité en explorant ce que le Journal des voisins (JDV) a écrit il y a cinq ans.
Le 13 mars 2020, François Legault, premier ministre du Québec, annonçait la fermeture des écoles, des services de garde, des cégeps et des universités pour deux semaines. Ce qui ressemblait à une disposition urgente et provisoire pour éviter la propagation du virus de COVID-19 était les premières manifestations d’une longue lutte contre la pandémie.
À partir de ce moment-là, le Québec, le Canada et le monde vivaient dans une ambiance marquée par les confinements, la distanciation physique et le port du masque.
Les résidents d’Ahuntsic-Cartierville n’échappaient pas à ces dispositions. Le média local, le JDV rendait compte de cette vie qui s’était métamorphosée.
Rapidement, les cas dramatiques emplissaient les reportages. Au CHSLD Notre-Dame-de-la-Merci, en face à la prison de Bordeaux, l’atmosphère est pesante. C’est un des plus gravement touchés dans la province. Les décès se multiplient, la situation semble hors de contrôle.
Quand un résident du quartier est confronté à la muraille administrative, le JDV donne écho à sa peine. Le 22 avril, Réal Migneault, apprend que sa mère est en fin de vie et il ne pourra pas être à son chevet. Son appel arrivera aux plus hautes autorités sanitaires du Québec.
Tous concernés
La COVID c’était des tragédies quotidiennes. Quand une préposée aux bénéficiaires qui travaille auprès des malades atteints de la COVID-19 au CHSLD de Cartierville décède, on mesure la bravoure des gens ordinaires. Il faut rendre compte de leur héroïsme spontané.
Il y a aussi ceux qui loin des hôpitaux et des CHSLD, confinés, veulent faire leur part. Des citoyens qui se mobilisent et agissent pour confronter la pandémie en fabriquant des visières médicales dont on a tant besoin.
Survivre à la pandémie c’est aussi s’accrocher à la vie et laisser les sentiments s’exprimer. Le cœur a ses raisons que la COVID-19 ignore.
Puis au bout du tunnel apparaît enfin la lumière du vaccin. D’abord réservé aux personnes les plus vulnérables, il est étendu à l’ensemble de la population.
Si la bouffée d’espoir arrive avec le vaccin. On veut également s’en sortir tous ensemble et en même temps. Le JDV observe les disparités vaccinales dans les quartiers d’Ahuntsic-Cartierville.
Quand est-ce qu’on en a fini avec la pandémie? En fait, les informations se sont étiolées. Doucement, comme un effeuillage, les mesures tombaient les unes après les autres jusqu’à ce que la vie normale reprenne ses droits. Enfin, presque. Depuis, on parle de Covid longue, de séquelles et d’une nouvelle page dans l’histoire de la santé et de la médecine.
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