Le Journal des voisins a appris que les travaux de restauration de l’enveloppe extérieure du bloc A de l’école Sophie-Barat commenceront en mars prochain. Le bloc A est actuellement inoccupé.
Fin février, la direction de l’école Sophie-Barat a annoncé cette mise en chantier par l’envoi d’une lettre aux parents et aux membres du personnel.
Le chantier devrait s’étirer jusqu’à l’automne et comprend le renforcement structurel et sismique des murs, le remplacement des portes, fenêtres, appuis de fenêtres et linteaux ainsi que divers travaux de restauration patrimoniale.
Le chantier ne devrait pas interrompre les activités scolaires dans le reste de l’école et devrait être surveillé par des firmes spécialisées en gestion des contaminants et en santé sécurité. «Le projet devrait se terminer au courant de l’automne 2025. Les interventions seront réalisées afin de conserver la valeur patrimoniale unique de notre
école», précise Sabine Posso, directrice de l’école, dans sa lettre aux parents.
L’annonce du chantier avait été faite en octobre dernier. La rénovation de l’école, un édifice patrimonial, est une véritable saga qui dure depuis des années. Le coût des travaux envisagés devraient excéder les 100 millions $ et s’échelonner sur plusieurs années.
La relocalisation forcée d’élèves dans d’autres écoles a fait l’objet de nombreuses protestations des parents et du personnel, depuis la fermeture en urgence du bloc A en 2020. L’école Sophie-Barat connaît aussi des problèmes de surpeuplement depuis nombreuses années.
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Je trouve inacceptable que nos jeunes et leurs parents doivent payer pour cette négligence. À part Sophie-Barat comme école publique, que reste-t-il pour toutes les familles qui ne peuvent ou ne veulent pas envoyer leur enfant au privé dans Ahuntsic? On veut favoriser le public et le redorer, mais l’investissement dans cet arrondissement pour offrir plusieurs types de programmes scolaires de qualité comme on peut le voir dans d’autres écoles de la ville ou en région, il est où? La scolarité de nos jeunes ne devraient pas pâtir. L’égalité au niveau de la qualité de l’éducation, on la veut dans tous les quartiers!